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26 avril 2010

Congés



Image tirée du blog: http://lulibellule.blogspot.com/2007/12/les-travail-cest-bien-surtout-pendant.html

Au bord de la dépression pour exposition trop prolongée au néon du bureau, j'avais décidé de me rebeller aujourd'hui: j'ai balancé à mon boss une semaine de congés (dans mes rêves car dans la réalité, je lui ai demandé gentiment).

A moi la liberté de me lever à 10h, d'aller me rôtir au soleil (ouais je veux être bronzée de chez bronzée), d'appeler les copines qui travaillent juste pour leur dire que là je suis en train de glander, de faire le grand décrassage de printemps (gommage intégral du body, soin des pieds, soin du cuir chevelu, épilation des jambes), de me faire croire que je vais reprendre le sport en allant courir (alors qu'en fait je veux juste montrer mon ipod shuffle rose).
Ouais le mieux, c'est d'être en congés quand tout le monde travaille. Généralement c'est comme ça que tu savoures le mieux ces jours de glandouille.

Certains en profitent pour faire encore plus de corvée (tout laver du sol au plafond), terminer des travaux de maison chiants, s'occuper encore plus des enfants ou des chiens en disant que de toutes façons sinon ils finiraient par s'ennuyer, mais c'est le plus souvent parce que dès qu'on ne fait rien, on se sent coupable. Ben pas moi. Je dors beaucoup (mon record: 36h d'affilée), j'aime n'avoir rien à faire, car tout est possible alors et on peut enfin être égoïste: être une rock star la matinée (CD écouté en boucle et mimé), se faire un bon petit plat diététique avec un dessert, regarder les séries en retard, sortir en n'étant pas défractée grâce à la petite sieste de l'après-midi, tests de coiffure qu'on a jamais osés.

Tout un programme pour cette semaine et enfin, je vais pouvoir écrire ce blog. Bon courage à tous pendant que je serai à la plage!

20 avril 2010

Toutes les méthodes (même les plus basses) pour lui faire dire "je t'aime"

Pour les romantiques qu'il reste en ce bas monde, celles qui croient encore que les hommes peuvent réellement éprouver de l'amûûûûr, celles qui trouvent que leur main sans bague à l'annulaire gauche c'est bien mais pas trop longtemps, voici les méthodes testées et approuvées pour lui mettre la corde au cou. Le premier pas vers la fin du célibat, c'est lui faire cracher qu'il est fou de vous.

La méthode basse: l'alcool

Testée et approuvée sur: Le timide inhibé
Ca fait 17 fois que ce garçon nous invite au resto et qu’entre le tacos au poulet et le tofu au chocolat, il nous regarde les yeux pleins d’amour, puis ouvre la bouche, maintient la position quelques minutes et finit par balbutier un « euh, … Natacha, j’ai un truc à te dire… je t’a…, je t’a…, je… » Allez, un petit « je t’aime » ? Eh non, « je t’… » (= « je t’abandonne ? je vais au WC ? »). Comment faire face à un tel coincé ?
Distillée à petites doses, la boisson a la vertu d’affaiblir le surmoi, moteur de l’autocensure, et permet donc d’exprimer ses sentiments. Maintenez votre proie dans la 1ère phase alcoolique, celle de « l’excitation », qui a pour effets la désinhibition, l’hyperexpansivité, et enfin le flot de paroles.
Mais gare : après la phase « d’excitation » intervient celle de « l’ébriété » (il trébuche) et de la « dépression » (il pleure, fait un coma). Et là, ça devient glauque (ramassage de vomi pour vous, lavage d’estomac pour lui). Bonjour le romantisme.

La stratégie manipulatoire: l'éloignement

Testée et approuvée sur: L'hystérique

Qui est le type qui s’accroche en larmes à notre jambe et nous appelle des nuits entières en suppliant de revenir ? Le même qui quelques jours plus tôt trouvait trop engageant de nous faire une bise sur la joue devant ses potes. Que s’est-il passé entre temps ? Oh, 3 fois rien : on l’a juste plaqué. C’est ça un hystérique.
Dans ce genre de contexte, on prend ses distances. Ce genre de mec doit vibrer au rythme de ruptures théâtralisées et de retrouvailles poignantes au ralenti sur une plage bretonne envahie de pingouins moroses ou de mouettes dépressives.
Pour ne pas rentrer dans son jeu, on maintient sa vie à côté, on n’appelle pas à tout bout de champ, et si on s’est déjà installée avec lui sans qu’il nous ait dit « je t’aime », on lance un « je ne sais paaas où vaaa noootre relation » (en exagérant bien hein). Il ne réagit pas ? On dit : « J’ai besoin d’être seule pour réfléchir. » Toujours rien ? Faisons nos valises, lentement, en prenant soin d’oublier des choses essentielles (brosse à dents, produits pour lentilles, …). Normalement, il devrait réagir et lancer un « ne me quitte pas, je ne suis rien sans toi, je t’aimeuh !!! ». Cependant, s’il ne fait rien, on devrait remettre en question l’intérêt de rester avec un mec qui se fiche que vous restiez ou pas.

La technique de bourrin: le questionnement intensif

Testée et approuvée sur: Le mec fuyant
Il suffit qu’on aborde certains sujets pour qu’il ait un truc urgent à faire. Mais il va avouer, oui ?! Et si on utilisait les techniques rodées par notre belle police nationale ? On l’appréhende (= « Veuillez me suivre, j’ai quelques questions à vous poser »), puis on le met en garde à vue (= dans la chambre). Il ne veut pas avouer ? On joue le rôle du bon puis du mauvais flic (le 1er gagne la confiance, le 2ème menace). On lui fait des promesses (« Tu me dis « je t’aime » et je te laisse l’éclair au chocolat »), mais aussi du chantage. La fin justifiant les moyens, on ment ou on utilise de faux témoins pour soutirer les infos : « Machin m’a dit que tu l’avais draguée… » « Mensonge ! répliquera le fuyant. C’est toi que j’aime. » Ah !...
Attention à la rétractation post-aveu (probable de la part du fuyant), s’il revient sur ses affirmations, on lui montre qu’on n’en tient pas compte.

La tactique minimaliste: l'abstinence

Testée et approuvée sur: L'obsédé
C’est un recordman de la performance (plus de 3 fois par jour). Pourquoi perdre du temps à nous dire qu’il nous aime puisqu’il nous le montre ?
Des bobards de ce genre, c’est plutôt classique. Alors puisque le sexe est la carotte qui anime notre chaud lapin, une réduction de carottes devrait pouvoir nous faire arriver à nos fins assez facilement. Pour ne pas le traumatiser, commençons par réduire la fréquence jusqu’à tomber dans la moyenne nationale (= une fois par semaine devant La nouvelle star). Fixons une date pour le sevrage (important, comme pour arrêter la clope). Préparons des prétextes (migraine, stress du boulot, ragnagnas, …). Et ? 1/ Le pauvre petit ne comprendra pas le rejet (s’angoisse sur son sex-appeal). 2/ Il se mettra en colère ("Wo, je suis un mâle en rut ! ). 3/ Dès qu’on sent qu’il n’en peut plus, on le fragilise : « Si je n’ai plus de désir, c’est que je ne me sens pas assez aimée. » 4/ Il avoue, épuisé de se retenir.
Attention, l’obsédé étant parfois peu regardant sur la fille avec qui il fait une partie de foot, le risque est qu’il aille voir ailleurs.

La manoeuvre radicale: l'hypnose

Testée et approuvée sur: L'insensible
Il est insensible ? La dernière larme qu’il a versée, c’était en août 1987 (un moustique lui avait percuté le globe oculaire).
On installe la chose confortablement sur le canapé : le sujet doit se sentir à l’aise et en confiance. Pour l’aider à entrer dans un état de demi-sommeil, on utilise des cartes de couleur qu’il doit fixer. Au moment où il confond les couleurs, c’est que son inconscient lui envoie des flashs. Accompagnons-le en faisant de la suggestion verbale : on décrit un beau paysage, on évoque un heureux événement (« Content le chouchou ? Tu as retrouvé la jolie paire de chaussettes à franges que tu aimes tant ! ») et là, il devrait révéler ses secrets.
Au pire, on apprend qu’il n’a aucun blocage et que, tout simplement, il est gay, amoureux d’une autre ou vous déteste. Au mieux, il livre les raisons de son blocage, se débloque, et nous avoue qu’il nous quoi ? Qu’il nous aime ! Eh ben, quel boulot…


La solution qui marche à tous les coups: la torture

Testée et approuvée sur: Tous, mais particulièrement sur le dominateur
Le dominateur veut maîtriser sa relation amoureuse. Dire « je t’aime » lui fait perdre le contrôle de la situation, c’est pour cela qu’il y a peu de chances qu’il le fasse. Sauf si on sait s’y prendre.
En fait, il suffit de prendre sa place car en chaque sadique se cache un masochiste. Proposons-lui donc de l’attacher au lit pour une lecture coquine de Justine ou les Infortunes de la vertu, de Sade (un catalogue quasi exhaustif de perversions…). Il fait des bulles de salive de bonheur ? Ne mollissons pas : crevons ses bulles toutes pourries à coups de batte de base-ball et ficelons-le comme un rôti de veau prêt à cuire. Puis, le pire du pire : des guili-guili. Il ne dit pas encore : « Hi-hi-hi-hou-hou-hou, j’avoue tout, je t’aimouhou ! » ? On l’insulte de notre petite voix de sorcière (« Espèce de petit poulet farci au poulpe, tu vas me le dire que tu m’aimes ?! »). L’important est d’y aller à fond, mais attention à bien l’attacher car s’il s’échappe, la situation peut être renversée.

17 avril 2010

Déprime du mois

Après une semaine de boulot intensif, car je n'ai plus la chance d'avoir des vacances au rythme universitaire, me voilà, samedi soir chez moi.

"Triste" diront certaines... Il n'y a pas encore très longtemps, le jeudi soir donnait le coup d'envoi d'un week end de 4 jours de sorties nocturnes, malgré les cours, des tests de math le samedi matin, des boulots d'animatrice à vendre des déodorants masculins à Carrefour ("oho monsieur, je sens que vous voulez un déo en promotion"), et tout ça avec un brushing impeccable.
Dilemme actuel: comment maintenant s'organiser pour que rentrent dans 24h une journée au boulot de 10h, du sport 3 fois par semaine pour conserver son mari, les courses, le ménage, le repas pour celles qui cuisinent, le boulot le soir après le boulot pour avancer ce qu'il y a à faire le lendemain?
Sans compter le coiffeur, l'esthéticienne (épilation ou soin du visage ou massage les mois d'abondance), la manucure, les loisirs, les sorties avec les copines, le farniente, les vacances, etc.
J'ai essayé plusieurs choses: boissons énergisantes (café, Red bull, Guronsan, vodka), méthode Coué (je ne suis pas fatiguée, je ne suis pas fatiguée... zzz), siestes par intermittence pour éviter de dormir 8h, compléments alimentaires Nodoz... Malheureusement, pas grand chose ne marche, mon cerveau tient à ses heures d'inactivité.
Pour celles qui ont des enfants: comment faites-vous?? Peut-être avez-vous une assistante personnelle pour tout faire dans la journée, ou un don de dédoublement, ou le don d'arrêter le temps pour tout faire sans que les autres ne s'en rendent compte.
Sinon il y a aussi la possibilité de tout déléguer, mais à qui? Et puis quand on délègue, il faut vérifier ensuite, ce n'est pas aussi simple.
Tout ça pour revenir au fait que je m'écroule maintenant comme une mémé au-delà de 21h00 et que du coup, ceux qui sortent le samedi soir me considèrent comme une recluse asociale.
Sachez que ce n'est pas le cas! Dans ma tête, c'est la fête le samedi soir, d'ailleurs dans la tisane de ce soir, y'aura vodka.

09 avril 2010

Fenua Orama Avril 2010

En avril, on ne change pas d'un fil!
Le Fenua Orama a choisi de continuer sur sa lancée de magazine classique et standard. Est-ce parce que leurs ventes sont les plus élevées pour ce type de numéro?...


Couverture classique, interviews classiques, shoots mode classiques (je vais encore me faire détester à faire mes commentaires).

Les découvertes "Tout nouveau, tout beau" sont sympas, j'aimerais aller voir la boîte de personnalisation de t-shirt.

L'interview de la Miss Tourisme nous dévoile l'affiche du GIE Tourisme pour l'exposition universelle de Shanghai: malgré la beauté du modèle, je trouve l'affiche kitsch et vieillotte (à moins que ce ne soit en concordance avec le public de l'exposition universelle...).

Parlons des photos: meilleure série: Vêtements bijoux. Sans originalité, mais bien fait. Belles photos et vêtements sympas, surtout le cache-coeur René Derhy.

Les autres séries sont inintéressantes pour moi d'un point de vue vestimentaire (il faut être sacrément bien roulée pour porter un sarouel, sinon bonjour l'effet Ali Baba) et d'un point de vue artistique.

Pour le coup, c'est le coin des hommes qui a un peu de piquant avec les t-shirts à message.(comme quoi, être original, ce n'est pas une question de budget) . Offrir un t-shirt est une valeur sûre et un peu d'humour ne gâche rien.

3 descriptions de thérapie: apithérapie, naturothérapie et réflexologie faciale... Un peu trop à mon goût, j'ai juste lu le 1er article, désolée.

Enfin un peu d'auto-dérision et de piquant: la double-page sur le thème de "Je ne suis pas ta mère!". Dans une époque où les femmes se sentent obligées de tout assumer pour avoir l'impression d'avoir "réussi", le couple apparaît comme le pilier qui lui permettra de toujours se dépasser. Or, la réalité quotidienne nous rattrape et généralement, on la prend en pleine face... Heureusement qu'on en rit, mais ce sujet sera développé un autre jour car sinon on va y passer la nuit.

On arrive au karaté, présenté comme un bon moyen de self-défense. Attention mesdames, si vous n'êtes pas karatékas, vous êtes déjà mal barrées pour appliquer les techniques, et sans vouloir offenser l'"agresseur" du Fenua Orama, généralement la carrure des vrais agresseurs n'est pas la même. Le karaté est plus un sport et une "école de vie" comme le souligne l'instructeur et il vaut mieux prendre ses précautions: éviter les endroits louches, avoir son vini à portée de main, etc. Mais ici aussi, le sujet sera réabordé plus tard.

En conclusion, le Fenua Orama n'est plus l'indispensable magazine du mois et c'est bien dommage. Il va bientôt falloir se tourner vers les magazines importés qui coûtent les yeux de la tête par avion ou attendre 4 mois qu'ils arrivent par bateau...

Si certaines lectrices ont des idées, s'il vous plaît envoyez-les à votre magazine pour éviter l'agonie sur les prochains mois. Allez, je peux même me proposer en "réalisatrice" d'un shoot photo, juste pour montrer qu'il y a encore de la ressource.

05 avril 2010

Petit guide de drague adressé aux filles: Art6-7 (fin)

Article 6: Pour LE sport qu’est la drague, on ne prend rien au sérieux

On ne s’attache pas quand on veut choper, on ne craque pas même s’il nous fait les yeux doux. Il s’est fendu d’un mot gentil ? Quand il sent qu’il a une touche, le mec est toujours « poète ». On a bien d’autres causes à défendre : l’exam de contrôle de gestion, notre futur stage à trouver, nos petits kilos à perdre,… Restons vigilante et prête au cas où une meilleure affaire se pointe, en tous cas au début.



Article 7: Changeons de mec dès qu’on trouve mieux

Comme une bagnole. On monte de gamme à chaque fois, parce qu’on le vaut bien ! De toutes façons, soyons honnêtes, ne nous mentons pas : tout le monde fait ça. Les mecs comme les filles. C’est la loi cruelle de la drague. Mêmes les « grands romantiques » se donnent toutes sortes de bonnes raisons de peloter ou rouler des pelles en open bar. Quand une meuf reste avec un gros dépressif, un dragueur ou pire, c’est qu’elle n’a pas les moyens matériels de partir ou qu’elle n’a rien de mieux. Dès qu’on trouve, on oublie complètement le précédent. Au fait, le prénom de celui d’hier soir, c’était quoi déjà ?...

03 avril 2010

Petit guide de drague adressé aux filles: Art3-4-5

Article 3: Customisons notre mec

Ne les considérons pas comme des entités sacrées et intouchables. N’ayons aucune indulgence pour leurs défauts de présentation. Obligeons-les à coller à notre fantasme, à faire du sport, des régimes, à cirer ses pompes devant et derrière, à s’habiller classe, à être comme on aime (le boxer-short au lieu du slip…), à changer de coiffure, etc… Bref, transformons-les en Ken hétéros, ce sera assez marrant.

Article 4: Faisons le premier pas

Arrêtons de nous tortiller, de faire milles concessions (talons de 12 cm, conversation débile, rire forcé, …), abordons franco celui qui nous plaît, les mains sur les hanches : « Tu te promènes, mon p’tit ? ». Au moins, on ne perd pas de temps. Si c’est lui le bon, tant mieux, si c’est pas lui, ce sera déjà ça de réglé, au suivant.

Article 5: Ne prenons que les mecs qui nous plaisent vraiment

On ne fait pas dans le social, on ne roule pas de patins par amitié, par gentillesse ou parce qu’on n’a rien d’autre à faire, mais seulement quand ça nous plaît. Si c’est la crevette poisseuse qui nous fait craquer, ok on fonce, ce sont nos oignons après tout. Si c’est le mec qui termine par terre à chaque open bar, ou le minet branché qui montre son calbut « sans le faire exprès », idem. Quand on est sûre de nous, ne minaudons plus, on y va, on s’éclate et on s’en paie une bonne tranche. Les mecs, eux, s’éclatent, mais culpabilisent rarement. Et surtout, ne nous attachons pas pour des broutilles.