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15 février 2010

Vide-placard

Demain et début mars, c'est décidé, c'est vide-placard. Encore une occasion de faire du troc ou de récupérer un peu de l'argent que j'ai dépensé en choses qui ne servent plus ou qui n'ont jamais servi: sacs trop vieux ou que je n'ai jamais vraiment aimé (tiens au final celui-là, en le recousant un peu et en le peignant en noir, on peut peut-être encore en faire quelque chose... bon je le garde), chaussures achetées sur le net, jamais mises car trop grandes : ( , maquillage plus du tout adapté à ma carnation (depuis que j'ai commencé à travailler il y a 4 ans, je fais croire que des tâches de rousseur apparaissent si je vais au soleil "vous comprenez, j'ai la peau teeeeellement sensible" alors qu'en fait je suis trop feignasse pour aller à la plage le week end (trop de monde, j'aime pas ça). Donc mon maquillage adapté à mon teint de pêche rosé par le soleil n'est plus qu'un masque sur mon visage pâle. Du coup, celles qui tombent sur des Guess neuves et jamais mises, du maquillage encore dans sa boîte ou des bijoux portés 1 fois, vont sauter sur l'occasion. Peut-être qu'un jour je commencerai le concept de vide-dressing comme on en voit sur des sites européens... mais il faudrait installer paypal et que ce blog soit visité... ne soyons pas trop ambitieuse pour le moment, on va continuer à vendre aux collègues, copines et au marché aux puces. En plus, ces derniers temps j'ai grossi, donc j'ai des vêtements dans lesquels je ne rentre plus. Gros dilemne: dois-je les conserver en prévision du moment où je redeviendrai mince (c'est obligé car maintenant c'est carottes-yaourts) ou dois-je les vendre? Là il faut que je redescende de mon nuage. Il y a très peu de chances que je perde les kg superflus comme prévu (1 kg par jour, c'est possible non? C'est rien, ça correspond au bacon du matin, aux biscuits du goûter de la matinée, au coca le midi et le frappé caramel en dessert). Il faut dire que je prend grand soin de mes fringues, et elles tiennent le coup de longues années. J'ai encore des robes et tops du collège qui me vont (le stretch ça sauve une garde-robe) et que j'accessoirise. Les chaussures et les montres, pareil. Je les use jusqu'à la semelle, c'est le cas de le dire. Et quand il y a un bobo (talon qui s'enlève, bride qui se décolle), je les envois chez le dr coordonnier qui leur redonne une seconde vie. A la fin, je m'en sépare avec pleurs et regrets. Le concept du vide-dressing est quand même vicieux pour celles qui aiment (trop) les fringues, sacs, chaussures, ceintures, et bijoux: on entrevoit déjà ce que l'argent récolté va nous permettre de racheter. C'est encore la banquière qui ne va pas être contente: elle qui croyait que j'allais renflouer mon compte d'épargne...

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