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28 mars 2010

Shôjo manga

Comme mon penchant pour les matchs de l'UFC (voir article "UFC Fan"), autre loisir inavoué aux amis et collègues de travail: les shôjo mangas.
"Shôjo" est un mot japonais signifiant "jeune fille" et les mangas de ce type a pour cible éditoriale principale les adolescentes et jeunes filles, avec ses propres caractéristiques.

Le shōjo manga prend ses racines dans l'ère Meiji et connait son expansion dans les années 1950. Cependant, ce n'est qu'au début des années 1970 que ce genre de manga s'est vu vraiment redéfinir.

Par rapport au shōnen manga, ce genre se caractérise par des récits davantage centrés sur les relations entre les personnages. Ces derniers sont souvent dotés d'immenses yeux supposés exprimer davantage les émotions. Les métaphores visuelles, introspections et flashbacks sont omniprésents ; en général, ce type de manga se centre sur une histoire d'amour aux étapes très conventionnelles.

Les décors sont en outre souvent beaucoup plus simples et le trait plus fluide et léger que dans les manga destinés à un public masculin ou adulte.

La première série qui m'a rendue accro est Georgie lors de sa diffusion au Club Dorothée. j'en étais malade lorsque je ratais un épisode (Grand débat avec les copines pour savoir qui d'Abel ou d'Arthur était le plus beau).
Depuis, les histoires se suivent et se ressemblent: une fille, souvent niaise, maladroite, nulle en cours et en cuisine, qui s'attire les sentiments des plus beaux gosses du lycée. Ce qui les chavirer se résume le plus souvent à l'honnêteté et au dynamisme de l'héroïne (pas grand chose quoi). Le but de ce type de scénario est bien entendu de permettre aux lectrices de s'identifier (si une cruche pareille arrive à tomber ce canon alors j'ai toutes mes chances) et de rêver au grand amouuuuurrr.

Malheureusement, les Mmes Bovary en herbe doivent revenir à la dure réalité et les nouveaux shôjos ont compris qu'il ne suffisait plus de nous changer en magical girl (Gigi, Creamy, Sailor Moon et les autres représentent le fantasme d'une double identité grâce à laquelle on est une star ou une héroïne qui échappe à l'ennui d'une vie normale). Ils parlent désormais de sentiments amers, nostalgiques et d'amours ratés. Nana perd son âme soeur, Le Sablier raconte le traumatisme lié à un drame familial, C'était nous (à lire absolument) nous décrit comment on peut rater sa vie à rester accroché au passé.

Mais bon, les histoires tristes, c'est pas mon truc, je préfère les triangles amoureux , souvent composé d'un beau gosse extraverti et d'un deuxième renfermé sur lui et d'un abord pas facile (exemple parfait: Fruits basket et Parfait Tic). Et quand tout se termine bien, mariage, enfant et tralala, c'est une vraie satisfaction...

Que voulez-vous, certaines préfèreront les romans à l'eau de rose, d'autres c'est Twilight, et moi c'est Candy, Candy...

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